Fondements biologiques, sociaux et psychologiques dans la genèse et le développement de la théorie de l'attachement.
Ven 20 Mar - 9:43
C'est sur la théorie de l'attachement (Bowlby et al.) que porte le travail de Niang Nogaye, Yomi Serge Gbo et Marie Payet. Vous pouvez échanger avec eux et entre vous ici !
Re: Fondements biologiques, sociaux et psychologiques dans la genèse et le développement de la théorie de l'attachement.
Mer 25 Mar - 19:50
Merci Niang et Yomi Serge pour leur dossier sur ce sujet ! Quelques questions "ouvertes"
Dans quelles conditions pouvons parler de rituels pour les comportements d'attachements ? Certaines pratiques rituelles vous évoquent- elles une reproduction, sous forme métaphorique, symbolique, ou autre des comportements d'attachement tels que décrits par Bowlby et al.? Quelles pourraient être leur finalité pour le groupe qui les effectues ?
Dans quelles conditions pouvons parler de rituels pour les comportements d'attachements ? Certaines pratiques rituelles vous évoquent- elles une reproduction, sous forme métaphorique, symbolique, ou autre des comportements d'attachement tels que décrits par Bowlby et al.? Quelles pourraient être leur finalité pour le groupe qui les effectues ?
- tzarobin
- Messages : 2
Date d'inscription : 25/03/2020
Re: Fondements biologiques, sociaux et psychologiques dans la genèse et le développement de la théorie de l'attachement.
Mer 25 Mar - 23:22
Dans un premier temps, je trouve très intéressant le lien fait avec Darwin pour expliquer la théorie de l'attachement. Pour répondre à votre question, Monsieur, selon moi, il y a effectivement des pratiques rituelles qui sont une reproduction métaphorique, symbolique, etc des comportements d'attachement tels que décrits par Bowlby. En effet, dans nos sociétés, en France, aux Etats-Unis, etc. on préconise beaucoup le "peau à peau" des mères avec leurs nourrissons pour que ces derniers soient moins anxieux et pour qu'un lien particulier se forme entre eux. Il est d'ailleurs intéressant que, encore aujourd'hui, le père est mis quelque peu à l'écart de cette pratique, même si de plus en plus d'entre eux la pratique. Dans de nombreuses sociétés dites traditionnelles également, on retrouve beaucoup cet écartement du père durant les premiers mois, voire années, de l'enfant, ce qui renforce encore une fois le lien que l'enfant a avec sa mère et vice-versa. Bien que cela puisse être bénéfique sur certains points, il me semble, et cela n'est que le fruit de ma réflexion personnelle, cet écartement d'autres personnes de la vie du nourrisson contribue, je pense, à une certaine anxiété, plus tard, dans la vie de l'enfant. En effet, être en compagnie d'une seule et même personne, même s'il s'agit de la mère, me paraît quelque peu néfaste dans le développement de l'enfant, il ne s'habitue pas aux autres personnes et risque donc d'être plus facilement angoissé s'il perd sa mère de vue, ou que quelqu'un d'autre s'occupe de lui. Nous pouvons voir cette anxiété notamment aux rentrées scolaires en maternelle, les enfants allant pour la première fois à l'école, qui ne sont pas habitué à voir d'autres personnes, sont facilement plus anxieux et peuvent être vus pleurer presque de manière hystérique, si je peux dire ça comme ça, à l'idée de ne pas avoir leur mère avec eux durant la journée. Encore une fois, peut-être que je m'égare dans ma réflexion, il est tard donc je ne garantie rien ahah! Merci à vous deux en tout cas pour votre travail très intéressant!
Re: Fondements biologiques, sociaux et psychologiques dans la genèse et le développement de la théorie de l'attachement.
Jeu 26 Mar - 17:22
Merci pour vos observations et pour lancer le fil de discussion ! Oui, vous avez raison concernant les pratiques de "peaux à peaux" suscitées dans les maternités aujourd'hui (au même titre que l'allaitement )... je cpois que ces pratiques, entre autres, sont justement fondées sur les observations et découvertes de Bowlby et al. Ma question concernait davantage les sociétés non-occidentales qui ne connaissaient pas la psychologie clinique et l'anthropologie Par ailleurs, je pense qu'il est toujours bon de préciser l'âge exact dans le développement de l'enfant quand on aborde ces questions...Il me semble par ailleurs qu'on ne puisse pas qualifier "d'hystérique" les pleurs d'un enfant séparé de sa mère. L'hystérie est une pathologie adulte, possédant un langage articulé, les pleurs sont une modalité d'expression d'un enfant qui à travers eux exprime ses besoin, pas une pathologie
J'ai trouvé une chaîne qui (en anglais, sorry) présente les expériences de "strange situations" mises au pont par Mary Ainsworth
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